Depuis quelques années, nous constatons l’émergence des thèmes de l’hypersensibilité et du haut potentiel intellectuel.
20% de la population est concernée par l’hypersensibilité. Là encore, il ne s’agit que des personnes ayant consulté un psychologue spécialisé sur ces profils, sachant que la détection est davantage qualitative que quantitative (même s’il existe quelques tests spécifiques)
Chez les hypersensibles, on note une hyperréactivité émotionnelle et sensorielle. Elle est due à une hyper mobilisation du cerveau droit.
L’hypersensibilité se manifeste comme une réceptivité prononcée aux stimuli du monde qui nous entoure. Les individus hypersensibles expérimentent les sensations, émotions et nuances sociales avec une intensité et une profondeur singulière. Pour eux, les bruits s’amplifient, les couleurs ont des éclats plus vifs, et les émotions des autres résonnent comme s’ils les vivaient eux-mêmes. Cette acuité sensorielle peut parfois être écrasante, transformant des expériences quotidiennes en vagues d’émotions puissantes. Bien que souvent confondue avec une fragilité, l’hypersensibilité est en réalité un état d’hyper-conscience : un radar finement calibré sur les subtilités de l’environnement. Avec une compréhension et une gestion adéquate, cette caractéristique peut devenir une source précieuse d’empathie, de créativité et d’intuition.
Quelles sont les difficultés liées à l’hypersensibilité ?
Les hypersensibles peuvent se sentir rapidement submergés par les bruits forts, les lumières vives ou les émotions fortes, menant à de l’anxiété et du stress. Leur empathie profonde les rend vulnérables aux humeurs d’autrui, affectant leur équilibre intérieur. De plus, leur perfectionnisme peut conduire à l’auto-critique et à la procrastination. Apprendre à gérer cette sensibilité est clé pour tirer parti de ses avantages sans s’épuiser.